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Marseille
Préparer sa première rentrée en maternelle
25 août 2025

Préparer la rentrée en maternelle : accompagner son enfant pas à pas
La première rentrée en maternelle est un grand moment dans la vie d’un enfant… et dans celle de ses parents. Entre excitation, fierté et parfois appréhension, ce passage symbolique marque le début d’une nouvelle aventure faite de découvertes, de rencontres et d’apprentissages. Pourtant, cette étape peut aussi susciter des inquiétudes, autant du côté des enfants que des parents d'ailleurs ! Comment préparer son enfant à la séparation ? Comment l’aider à s’adapter à un nouvel environnement, à de nouvelles règles et à de nouveaux adultes ?
Bonne nouvelle : avec un peu d’anticipation, beaucoup de bienveillance et quelques repères simples, il est possible de transformer cette première rentrée en une expérience douce et rassurante pour toute la famille.
Comprendre les enjeux de la première rentrée en maternelle
Une étape clé pour l’enfant… et pour les parents
La première rentrée en maternelle marque une étape importante dans le développement de l’enfant. Elle lui ouvre un nouvel espace de découvertes, un lieu où il va apprendre :
- à vivre en collectivité (ou poursuivre cet apprentissage s'il était en crèche) ;
- à coopérer avec d’autres enfants ;
- à développer son langage et sa motricité ;
- mais aussi à s’affirmer petit à petit comme élève.
C’est aussi un moment symbolique : l’école devient un nouvel environnement de vie, différent de la maison ou de la crèche.
Pour les parents, c’est également un passage fort. Voir son enfant franchir la porte de la classe, parfois avec un petit sac à dos plus grand que lui, peut susciter de l’émotion, de la fierté mais aussi de l’inquiétude. C’est le début d’une nouvelle relation où l’enfant prend davantage son autonomie, et où les parents doivent accepter de « lâcher la main » un peu plus.
L’importance de l’état d’esprit parental
N'oublions pas que nos enfants sont de véritables « éponges émotionnelles ». Ils perçoivent nos joies, nos inquiétudes et nos appréhensions. Si le parent vit la rentrée avec beaucoup d’angoisse, l’enfant le ressentira, ce qui peut rendre la séparation plus difficile.
À l’inverse, si le parent transmet confiance et sérénité, l’enfant sera rassuré et plus à même d’explorer ce nouvel univers.
Il ne s’agit pas de nier ses propres émotions en tant que parent — il est normal d’être ému ou inquiet, ce qui peut être le cas si notre propre rapport à l'école fut compliqué. L'important, c'est de trouver un équilibre : reconnaître ses propres sentiments, tout en montrant à l’enfant que l’école est un lieu sécurisant, propice à son développement.
La séparation : un apprentissage progressif
La rentrée en maternelle est souvent la première véritable séparation prolongée entre un jeune enfant et ses parents. Pour certains, cette étape se vit assez naturellement, notamment s’ils ont déjà fréquenté une crèche ou une assistante maternelle. Pour d’autres, elle peut être source de larmes et d’angoisse.
La séparation est un apprentissage en soi. Comme pour marcher ou parler, chaque enfant progresse à son rythme. Les pleurs du matin, fréquents les premières semaines, ne sont pas un signe d’échec mais l’expression d’une émotion forte. Ils s’atténuent généralement rapidement, dès que l’enfant prend confiance dans son nouvel environnement et dans les adultes qui l’accueillent.
L’accompagner, lui dire au revoir clairement, montrer qu’on lui fait confiance et qu’on reviendra le chercher : voilà autant de petits gestes qui l’aident à apprivoiser cette grande étape.

7 conseils pour préparer la rentrée en maternelle en douceur
1. Découvrir l’école à l’avance
Si c’est possible, une visite de l’école avec votre enfant avant la rentrée est une excellente façon de le rassurer.
Certaines écoles fournissent un livret d'accueil lors de l'inscription et/ou organisent des journées portes ouvertes ou des accueils en juin ; n’hésitez pas à en profiter, et prenez des photos des lieux (classe, cour, vestiaire) pour les revoir ensemble pendant l’été.
Vous pouvez également utiliser des albums jeunesse qui racontent la première rentrée, qui abordent le sujet de la séparation et des imagiers sur le thème de l'école. Ces livres permettent à l’enfant de se projeter, de mettre des mots sur ses émotions et d’aborder ce moment avec curiosité plutôt qu’avec crainte.

2. Créer des repères rassurants
Le jour J, chaque détail compte pour que l’enfant se sente sécurisé. Préparez avec lui un petit sac à dos adapté à sa taille, qui contiendra des vêtements de rechange faciles à enfiler. Laissez-lui aussi un objet transitionnel (souvent le doudou, mais cela peut être une photo ou un petit jouet familier) : il sera comme un lien symbolique entre la maison et l’école. Ces repères rassurent l’enfant et facilitent la séparation.
Parmi les rituels qui sécurisent l'enfant, on trouve aussi ce petit coeur dessiné au stylo à l'intérieur du poignet du parent et de l'enfant.

3. Recaler le rythme du sommeil
Une rentrée sereine commence par des journées bien rythmées. Si les horaires se sont décalés pendant l’été, essayez de réinstaurer progressivement des heures de coucher et de lever adaptées dans les jours qui précèdent la rentrée. Le manque de sommeil accentue l’anxiété et la fatigue : en anticipant, vous offrez à votre enfant la possibilité d’arriver à l’école reposé et plus disponible pour les découvertes.
4. Favoriser l’autonomie
L’école maternelle encourage l’enfant à grandir… mais cela peut être facilité si certaines bases sont déjà travaillées à la maison.
En la matière, deux points nous semblent importants pour encourager le développement de cette autonomie :
- l'environnement matériel : pour que l'enfant devienne autonome pour enfiler ses chaussures, préférez les « scratches » ou Velcro aux lacets, évitez les salopettes, ceintures et optez pour les pantalons taille élastique le temps que sa motricité fine se développe bien ;
- le respect du temps de l'enfant : s'il nous faut deux minutes pour mettre nos chaussures, il en faut beaucoup plus pour l'enfant. Du coup, on instaure des routines matinales sans stress en le prévoyant. En tant que parent, il est parfois bienvenu de se lever suffisamment tôt pour nous préparer et être entièrement disponible quand les enfants se lèvent pour éviter de courir partout, de générer du stress en répétant constamment « dépêche-toi ». Une routine claire et stable apaise l’enfant et prépare une séparation plus douce au moment d’arriver à l’école.
Accompagner l'enfant sur le chemin de l'autonomie pour l'école, c'est aussi lui apprendre à ouvrir son sac, à enfiler son manteau quand il commence à faire froid, avec par exemple la technique du papillon.
Pas besoin de viser la perfection : l’idée est de lui donner confiance en ses capacités.
5. Préparer un petit calendrier avant la rentrée
Quelques jours avant la rentrée, vous pouvez mettre en place un calendrier de l’attente ou calendrier de décompte : on y coche ensemble chaque jour restant, jusqu’au fameux « jour J ». Cet outil visuel aide l’enfant à se repérer dans le temps et à intégrer en douceur l’idée du changement qui arrive.
Le site « Le pays des merveilles » propose ainsi des calendriers de décompte de dodos que vous pouvez d'ailleurs utiliser à d'autres occasions.
6. Échanger avec l’enseignant et l’équipe éducative
La rentrée est plus sereine quand une relation de confiance s’installe dès le départ entre les parents et l’école. N’hésitez pas à poser vos questions à l’enseignant ou à l’ATSEM, même celles qui vous paraissent simples ou personnelles : organisation de la sieste, gestion du doudou, rythme des journées… Ces échanges permettent d’éviter les malentendus et rassurent l’enfant, qui sent que ses parents et ses enseignants communiquent ensemble.
Attention le jour de la rentrée n'est toutefois pas forcément le moment le plus opportun pour ce temps d'échange. Il est fort probable que la réunion de rentrée ait lieu rapidement. Essayez de vous organiser pour pouvoir y participer, trouver nombre de réponses à vos questions et poser celles qui n'ont pas été abordées.
Nombre d'informations sont généralement fournies dans le livret d'accueil si l'école en diffuse un. Prenez-en connaissance.
Présenter l’école comme un lieu de confiance et valoriser les adultes qui y travaillent renforce le sentiment de sécurité de votre enfant. Il saura qu’il peut s’appuyer sur eux quand vous n’êtes pas là.

7. Valoriser les retrouvailles après l’école et faire le plein d'affection
Si la séparation peut être difficile, le moment des retrouvailles est une belle occasion de remplir le réservoir affectif de votre enfant. Offrez-lui du temps de qualité en fin de journée, même court mais exclusif : un câlin, une écoute attentive, un petit jeu ensemble. Ces moments renforcent le lien de confiance et aident l’enfant à associer la rentrée à une expérience positive, car il sait qu’après l’école il retrouve la sécurité et l’amour de sa famille.
La journée peut avoir été éprouvante, fatigante avec toutes les interactions sociales. Un temps calme, sans écran, à écouter une histoire, une musique douce, à faire un jeu calme ensemble est un bon moyen de recharger les batteries d'énergie et d'affection.

Répondre aux inquiétudes les plus fréquentes des parents
La question des pleurs et de la séparation
Il est très fréquent que les enfants pleurent lors des premiers jours de maternelle, au moment de quitter leurs parents. Ces larmes ne traduisent pas forcément un refus de l’école, mais l’expression d’une émotion forte : la tristesse de la séparation, parfois mêlée à la peur de l’inconnu, à la peur que les parents ne reviennent pas, voire même à de la colère. Savoir que sa maman ou son papa retourne à la maison s'occupait de la petite soeur ou du petit frère et nous laisse dans cet environnement inconnu peut provoquer un gros sentiment d'injustice, non ?
Le rôle du parent et de l'enseignant aussi, est d’accueillir ces émotions sans dramatiser : « je vois, j'entends que tu es triste, en colère, que tu as peur, et tu as le droit de ressentir tout cela ». Puis on pose un cadre sécurisant : le rituel du petit coeur par exemple, on se dit au revoir clairement et on précise qui viendra chercher l’enfant et à quelle heure (pour le repas du midi, à l'heure du goûter, après la garderie, etc.). Si l'enfant a du mal à se détacher, on le confie à l’enseignant ou à l’ATSEM.
Rester longtemps (sauf exception vue avec l'enseignant·e - chaque situation est différente), revenir plusieurs fois, rester derrière la vitre, dans le couloir peut compliquer la séparation.
En parallèle, faire confiance aux adultes de l’école est essentiel. Plus l’enfant sent que ses parents sont en confiance, plus il lui sera facile de s’apaiser et de s’ouvrir à son nouvel environnement.
Sucette, couches, propreté : comment gérer ?
Ces questions pratiques sont sources de beaucoup d’angoisse avant la rentrée. Pourtant, elles trouvent presque toujours une solution adaptée.
- La sucette ou tétine : inutile de l’enlever brutalement à l’occasion de la rentrée. Si elle est utile pour l’endormissement ou comme objet rassurant, il est préférable d’en discuter avec l’enseignant. Souvent, une boîte est prévue pour que l’enfant puisse la déposer et la reprendre au moment du repos.
- La propreté : certaines écoles demandent que les enfants soient propres et savent que les petits « accidents » sont fréquents en début d’année. L’essentiel est que l’enfant soit en chemin vers l’autonomie. Des vêtements faciles à enlever, des affaires de rechange (pantalon, chaussettes, culottes et même haut car parfois... l'accident est conséquent) et une attitude bienveillante suffisent souvent à éviter les blocages.
Petit tips : glisser la tenue de rechange, étiquetée au nom de l'enfant, comme tous ses vêtements, dans un sac étanche qui accueillera les vêtements mouillés !
A la maison, profitez de l'été pour tester avec votre enfant : certains iront volontiers sur le pot, d'autres préfèreront le réducteur de WC. Finies les couches à scratches, vous pouvez passer au couche-culotte ou culotte d'apprentissage. Ainsi, l'enfant peut baisser et remettre lui-même sa couche et en cas d'accident, l'urine est absorbée.
Dernier point, être propre ou plus exactement continent, c'est être en mesure de se contrôler pour reconnaître quand on a envie, être capable de se retenir jusqu'au WC et demander à l'école à pouvoir aller aux toilettes.
- Les couches : si l’enfant n’est pas encore totalement propre, parlez-en à l’équipe éducative. Dans certaines écoles (comme au sein du réseau Esclaibes), un accompagnement progressif est mis en place, en lien avec la famille, pour respecter le rythme de chaque enfant et ne créer aucun blocage. L'émulation du groupe, le mimétisme font que généralement, l'enfant parvient relativement rapidement à se passer des couches.

Et si l’adaptation prend plus de temps ?
Chaque enfant a son propre rythme. Certains s’acclimatent en quelques jours, d’autres mettent plusieurs semaines à trouver leur place et à se sentir sereins à l’école. Cela ne préjuge en rien de leur réussite future.
Si, après deux ou trois semaines, la séparation reste très difficile, il est recommandé d’en parler avec l’enseignant. Des solutions existent : un temps d’adaptation prolongé, un dialogue renforcé avec les parents, ou encore de petits rituels pour sécuriser l’enfant.
Enfin, il est normal que les pleurs réapparaissent ponctuellement plus tard dans l’année, souvent en période de grande fatigue (par exemple à la Toussaint) ou au retour des vacances. Là encore, patience et bienveillance sont les meilleurs alliés.
Le rôle des enseignants et de l’école dans l’adaptation
Un accompagnement progressif et personnalisé
La réussite de la rentrée ne repose pas uniquement sur la préparation familiale : l’école joue un rôle central. Les enseignants et les équipes éducatives savent que la séparation peut être difficile et que chaque enfant a besoin de temps pour s’adapter. C’est pourquoi ils mettent souvent en place une progressivité :
- journées plus courtes au départ ;
- accueil en petits groupes ;
- accompagnement individuel si nécessaire.
L’objectif n’est pas d’imposer un rythme uniforme mais de permettre à chaque enfant de se sentir en sécurité, de prendre confiance et d’entrer dans la dynamique scolaire à son propre rythme.
L’importance de la confiance parents-équipe éducative
La relation entre parents et enseignants est déterminante, comme nous l'avons déjà évoqué. Lorsque les parents montrent qu’ils font confiance à l’école et aux adultes qui s’occupent de leur enfant, ce dernier s’autorise plus facilement à s’attacher à ces nouvelles figures de référence.
À l’inverse, si l’enfant sent que son parent doute ou se méfie, il risque de vivre l’adaptation avec plus d’anxiété. Un échange ouvert, des questions posées sans hésitation et une communication régulière favorisent un partenariat éducatif qui profite à l’enfant.
Exemple concret : l’accueil en douceur à l’école Esclaibes de Marseille
Au sein du réseau Esclaibes, une attention particulière est portée à cette période d’adaptation. À Marseille par exemple, l’équipe prévoit une intégration progressive sur plusieurs jours pour les nouveaux élèves : d’abord une heure en classe, puis la matinée, avant d’ajouter progressivement le repas, la sieste et enfin la journée complète.
Les assistantes accueillent les plus jeunes à l’extérieur de la classe pour prendre le temps de les accompagner dans chaque étape (enlever les chaussures, mettre les chaussons, aller aux toilettes, se laver les mains, enfiler leur tablier…). Cette transition en douceur permet à l’enfant de comprendre les routines, de se sentir soutenu et de développer son autonomie.
Maria Montessori parlait de normalisation de l'enfant.
« Pendant les deux premières périodes il s’agit du plus gros du travail des enfants: apprendre les règles, s’habituer et se sentir en confiance avec les adultes de l’école. Une fois que cela est intégré, les apprentissages vont de soi », explique Ioana Zaplac, directrice Esclaibes International Schools of Marseille.
Il est vrai que contrairement aux classes composées uniquement d'enfants effectuant leur première rentrée scolaire, les classes multi-âges des établissements Esclaibes International Schools sont un réel atout. Les « anciens » élèves retrouvent vite leurs habitudes et la majorité des adultes encadrants peut dont s'occuper des nouveaux arrivants.
Les écoles Esclaibes présentent également la particularité d'offrir un enseignement bilingue avec immersion. Les enfants changent donc de classe et de référents un jour sur deux. Il est donc demandé aux parents de bien préciser à leur enfant chaque matin, avec qui il va passer la journée afin qu'il identifie assez rapidement les 4 ou 5 adultes avec qui il passe la semaine. Ce sont des changements importants par rapport aux modes de garde traditionnels.
Un livret d’accueil détaillé est transmis aux familles en amont et des temps d'intégration ont lieu en juin quand c'est possible. Une réunion de rentrée est rapidement organisée pour permettrre de répondre aux questions des parents. Cette organisation illustre bien la philosophie des écoles bilingues internationales Esclaibes :
- respecter le rythme de chaque enfant ;
- sécuriser les parents ;
- construire un climat de confiance propice aux apprentissages.

Accompagner son enfant avec bienveillance pour sa première rentrée en maternelle
Faire confiance à son enfant et à l’école
Chaque rentrée est une petite marche supplémentaire sur le chemin de l’autonomie. Même si la séparation peut sembler difficile au départ, les enfants ont une formidable capacité d’adaptation. Leur offrir notre confiance, c’est leur transmettre la conviction qu’ils sont capables de franchir cette étape avec succès. En parallèle, confier sereinement son enfant aux adultes de l’école, c’est lui montrer que ce nouvel environnement est sûr et qu’il peut y évoluer en toute tranquillité.
Remplir chaque jour son « réservoir d’amour »
Ce qui fait la différence, ce n’est pas l’absence de larmes le matin, mais la qualité des retrouvailles le soir. Les enfants ont besoin de sentir que, même s’ils passent une partie de leur journée loin de leurs parents, leur lien d’attachement reste solide et nourri. Partager un moment calme, écouter leurs petites histoires, offrir un câlin ou simplement être pleinement présent quelques minutes suffit souvent à recharger ce « réservoir d’amour » indispensable à leur sécurité affective et à leur épanouissement.
N'hésitez pas à écouter Boris Cyrulnik au micro du podcast Les Adultes de Demain sur le sujet des carences affectives chez l'enfant.
Voir la rentrée comme une étape positive du développement
Plutôt que de considérer la rentrée comme une épreuve, il est précieux de la voir comme une opportunité : celle de découvrir, de s’ouvrir au monde, de tisser des amitiés, de développer sa curiosité. En changeant notre regard, nous aidons nos enfants à aborder cette nouvelle étape avec plus de confiance et de joie. La maternelle n’est pas seulement un lieu d’apprentissage académique : c’est un espace de vie, riche d’expériences humaines, qui participe pleinement à la construction de leur identité et à leur bien-être.
5
Campus
+20
Nationalités
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