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Accompagner le sommeil des enfants
5 septembre 2025

Accompagner le sommeil des enfants : de la confiance aux bons rituels
Le sommeil des enfants est souvent source de questionnements… et parfois de tensions. Retards d’endormissement, réveils nocturnes, refus de sieste : quand les nuits sont agitées, c’est tout l’équilibre familial qui vacille. Parents épuisés, enfants irritables, moments de partage écourtés… Et souvent, une impression d’impuissance.
Pourtant, un bon sommeil n’est pas qu’une question d’heures passées au lit. C’est un véritable pilier du développement physique, cognitif et émotionnel des enfants. Et c’est aussi l’un des meilleurs alliés de la parentalité sereine.
Dans les crèches et écoles maternelles du réseau Esclaibes International Schools, nous veillons au respect du rythme de chaque enfant, dans un environnement apaisé et bienveillant. Pour mieux comprendre les mécanismes du sommeil – et déculpabiliser les parents – nous avons recueilli les précieux conseils de deux consultantes en sommeil : Sandra Menoni, fondatrice de La Nuit des Petits. et Valérie Carlier, créatrice du Sommeil des P'tits Loups. Leur message est clair : le sommeil des enfants ne repose pas sur des recettes toutes faites, mais sur la confiance parentale, l’observation fine et l’adaptation propre à chaque enfant... et le respect des besoins physiologiques des enfants.
Pourquoi le sommeil est essentiel dès le plus jeune âge
Le sommeil joue un rôle fondamental dans le développement de l’enfant. Et pourtant, lorsqu’il devient difficile – retards d’endormissement, réveils multiples, refus de sieste… – il peut plonger toute la famille dans une spirale de fatigue, d’inquiétude et de culpabilité. Car quand l’enfant ne dort pas, les parents s’épuisent aussi, et la pression monte : on veut « bien faire », on cherche des solutions, parfois en vain.
Mais comprendre les enjeux du sommeil aide à mieux relativiser et à accompagner son enfant sans anxiété inutile.
Le sommeil, un levier pour le développement cognitif et émotionnel
Le sommeil profond favorise :
- la consolidation de la mémoire ;
- l’apprentissage du langage ;
- la maturation du système nerveux.
C’est pendant la nuit que le cerveau trie, organise et enregistre les informations de la journée. Un enfant bien reposé est un enfant plus apte à se concentrer, raisonner, et interagir sereinement.
Le sommeil, un allié du système immunitaire
Le sommeil joue également un rôle central dans le renforcement du système immunitaire.
« Quand on est en dette de sommeil, on accroît sa vulnérabilité immunitaire et on est donc plus sensible aux miocrobes », explique Valérie Carlier.
C’est pendant la nuit que l’organisme régule l’inflammation, produit certaines cytokines (protéines immunitaires) et renforce ses défenses naturelles.
Chez les tout-petits, dont le système immunitaire est encore en construction, un manque de sommeil répété peut entraîner une plus grande vulnérabilité aux virus, infections ORL ou troubles digestifs. D’où l’importance de préserver la qualité et la quantité du sommeil, particulièrement lors des périodes sensibles comme les changements de saison, l’entrée en collectivité ou les poussées de croissance.
Le sommeil, une prévention naturelle de l’irritabilité
Un manque de sommeil entraîne souvent de la nervosité, des colères, des pleurs fréquents, voire des troubles du comportement. Comme l’explique Sandra Menoni, cela s’explique notamment par une surproduction de cortisol (l’hormone du stress), qui perturbe l’endormissement mais aussi l’équilibre émotionnel de l’enfant :
« Le cortisol agit comme une caféine. S’il reste élevé parce que l’enfant ne dort pas assez ou pas au bon moment, il empêche la mélatonine de faire son travail. Résultat : les enfants sont plus agités, irritables et ont du mal à s’endormir. »
Un sommeil réparateur, même pour bien apprendre à l’école
Dès la maternelle, le sommeil reste un préalable indispensable à l’apprentissage. Un enfant qui dort bien sera plus concentré, plus curieux, plus réceptif à ce qui se passe en classe. À l’inverse, un enfant fatigué peut se désintéresser, avoir du mal à suivre le rythme ou à se faire des amis.
Pour les parents, prendre conscience de cette réalité ne doit pas être une source de stress supplémentaire, mais une invitation à mieux observer, à ajuster en douceur, et surtout à déculpabiliser : il n’existe pas de sommeil parfait, seulement un rythme adapté à chaque enfant.

Comprendre et accompagner le rythme de sommeil de son enfant
Tous les enfants n’ont pas les mêmes besoins de sommeil — et c’est normal. Ce qui compte, ce n’est pas d’imposer un « modèle idéal », mais de comprendre le rythme propre à chaque enfant pour l’accompagner avec justesse.
Le rôle clé du rythme circadien
Comme l’explique Sandra Menoni, le sommeil repose sur un cycle biologique naturel, appelé rythme circadien :
« Le jour, on sécrète du cortisol, qui stimule l’éveil ; la nuit, c’est la mélatonine qui prend le relais pour favoriser l’endormissement. Quand ce cycle est perturbé, l’enfant reste éveillé artificiellement et devient plus agité. »
Alors, quand les parents demandes à l'enseignant·e de supprimer la sieste de leur enfant de 3 ans parce qu'ils ne parviennent pas à le coucher le soir, attention ! Comme l’explique Valérie Carlier :
« C'est une fausse croyance de se dire : je vais ne pas lui faire faire de sieste, comme ça il va s'endormir plus tôt le soir. Si l'enfant n'a pas son quota d'heures diurnes de sommeil, on va créer une petite dette. Le coucher risque alors de se compliquer, car la fenêtre d'éveil (temps supporté par le corps pour rester éveillé entre les dodos) aura explosé. L'hormone du stress, le cortisol sera trop présente et va compliquer le coucher. Pour l'enfant, cela va devenir une lutte pour son corps. Du coup, cela devient aussi une lutte pour les parents. Cela peut aussi engendrer des réveils nocturnes. Il faut préserver le quota en journée pour sécuriser le quota nocturne. »
C’est pour cela qu'à l'école ou à la crèche, les professionnel·les refusent de supprimer totalement la sieste sur demande : cela va à l’encontre du rythme biologique de l’enfant.
Et même s'il n'y a plus de sieste, souvent vers 4 ans, un temps calme s'impose pour permettre aux hormones du stress de se réguler.
Le bon réflexe ? Observer les signes de fatigue, proposer des horaires réguliers, un moment calme, créer un environnement propice à l’endormissement et respecter son besoin physiologique sans chercher à « forcer » un coucher plus précoce. Cela permettra de remettre et maintenir son horloge interne en équilibre.
Observer plutôt que contrôler le sommeil
Il ne s’agit pas de forcer un enfant à dormir, mais de rester à l’écoute de ses besoins. Les bâillements, le frottement des yeux, une agitation inhabituelle sont autant de signaux à repérer.
Même en cas de transition (comme l’arrêt progressif de la sieste), une période d’observation s’impose pour adapter progressivement les horaires du soir ou proposer un moment calme dans la journée. Comme le rappelle Sandra Menoni :
« Mon fils de 4 ans fait encore 2 à 3h de sieste l’après-midi, du coup il se couche à 21h. C’est son rythme, et il est en forme. »
Et à l'inverse, certains enfants à cet âge n'ont plus besoin de sieste. Ce qui n'empêche pas le temps calme de début d'après-midi. Par ailleurs, un enfant qui ne fait plus de sieste à 4 ans, se couchera peut-être plus tôt que 21h.
Trouver l’équilibre entre cadre et souplesse
Pour accompagner un rythme de sommeil, l’idéal est de poser un cadre régulier, sans tomber dans la rigidité. Des horaires constants rassurent l’enfant, tout comme des rituels répétés (chanson, histoire, câlin…). Mais il est aussi important de rester flexible quand le contexte change : vacances, croissance, émotions fortes…
Pas de règle universelle donc en ce qui concerne le sommeil des enfants, mais une posture d’écoute, d’ajustement et de confiance, pour aider son enfant à trouver son propre rythme — et toute la famille à retrouver un sommeil plus apaisé.

Le rôle des parents dans l’accompagnement du sommeil
Le sommeil de l’enfant ne repose pas seulement sur une routine bien huilée ou une bonne connaissance du rythme circadien. Il dépend aussi – et peut-être surtout – de la posture des parents. L’attitude intérieure, la confiance, la régularité émotionnelle jouent un rôle central dans l’accompagnement du sommeil, en particulier chez les tout-petits.
La confiance, clé d’un bon endormissement
Sandra Menoni insiste :
« Des parents convaincus sont des parents convaincants. »
Autrement dit, un enfant aura d’autant plus de facilité à s’endormir sereinement que ses parents sont eux-mêmes convaincus que tout va bien, qu’ils sont alignés avec les choix qu’ils posent, et qu’ils incarnent une forme de sécurité intérieure.
Cela ne signifie pas qu’il faut tout savoir ou tout contrôler, mais plutôt qu’il faut cultiver la confiance en soi en tant que parent, accepter de cheminer, et s’autoriser à ajuster.
Dans ses accompagnements, Sandra remarque que ce travail de confiance permet souvent de débloquer des situations complexes. Beaucoup de jeunes parents culpabilisent de ne pas réussir à « bien faire ». Ils doutent, se jugent, comparent… alors qu’un regard bienveillant sur soi-même est souvent la meilleure porte d’entrée pour apaiser les choses.
Accepter les pleurs au moment du coucher, reconnaître ses émotions
Le moment du coucher peut réveiller chez les adultes des émotions profondes : stress, épuisement, souvenirs d’enfance, peur de mal faire… Et quand l’enfant pleure ou résiste à l’endormissement, il est facile de se sentir démuni.
« Quand tu deviens parent, tout ton schéma éducatif ressurgit et toutes tes croyances s’effondrent », explique Sandra Menoni.
Elle invite à comprendre que les pleurs font partie du développement émotionnel normal. L’enfant n’exprime pas un rejet, ni une manipulation, mais une émotion. Et ce qui compte, c’est que le parent soit capable de l’accompagner sans panique, en restant présent et calme, autant que possible.
Ce travail d’accueil émotionnel ne se fait pas en un jour. Il demande de reconnaître ses propres limites, d’accepter l’imperfection, et de se reconnecter à ce qui est essentiel : l’amour, la sécurité et la présence.
Observer son enfant sans tout contrôler
Enfin, l’un des leviers les plus puissants pour accompagner le sommeil est l’observation fine.
Plutôt que d’appliquer une méthode figée ou de vouloir faire « comme il faut », il est plus utile de regarder ce qui se passe pour son propre enfant.
Quels sont ses signaux de fatigue ? Est-il plus agité quand il manque sa sieste ? A-t-il besoin d’un moment de jeu calme ou d’un câlin plus long avant de s’endormir ?
Ces petits ajustements quotidiens permettent de construire un environnement sécurisant, sans pression inutile.
Sandra Menoni résume :
« Même s’il ne fait pas 12 heures de nuit, ce n’est pas grave. Il faut déculpabiliser et se faire confiance. »

Cinq règles d’or pour un sommeil apaisé
Parce qu’un bon sommeil est le fruit d’un équilibre global, voici cinq conseils pour aider les enfants (et leurs parents !) à retrouver des nuits paisibles. Ces principes préconisés par Sandra Menoni et Valérie Carlier reposent sur le respect du rythme de l’enfant, la régularité, la qualité de la relation et l’encouragement.
1. Instaurer un rituel de coucher
Les enfants ont besoin de repères.
« Ils ont besoin que ce soit constat et prédictible. ça rassure le cerveau qui tout doucement se prépare à aller dans le sommeil », explique Valérie Carlier.
Le rituel de coucher comprend :
- un horaire de coucher stable qui aide leur horloge biologique à se réguler. Même pendant les vacances ou les week-ends, essayez de conserver un rythme constant, cela facilitera l’endormissement ;
- une routine dans l'enchaînement des étapes : après la partie alimentaire, on trouve généralement l'hygiène avec le brossage des dents, le passage aux toilettes. Autant de moments-clés qui peuvent être affichés à l'aide de pictogrammes qui aident l'enfant à se repérer dans l'avancée du rituel. Puis vient le moment de se mettre au lit.
- un temps pour remplir son réservoir affectif : celui de son enfant, mais également le sien.
« C'est en ça que la lecture du soir est plus qu'une histoire partagée ; c'est un temps pour remplir son réservoir d'amour », précise Valérie Carlier.
Lumière tamisée, lecture, câlin, berceuse chantonnée sont autant d'indicateurs qui aident l’enfant à comprendre qu’il est temps de se détendre et de s’endormir. Et bien sûr, on évite tout contenu nécessitant un écran (application éducative, dessin animé) avant le coucher. Outre la lumière bleue diffusée par les écrans, fréquence lumineuse qui empêche la mélatonine, hormone du sommeil d'être sécrétée, les contenus viennent solliciter intensément le cerveau de l'enfant. On n'imagine pas le nombre de stimuli que peut envoyer une image vidéo au cerveau.

2. Observer le sommeil sur 24h (jour + nuit)
Beaucoup de parents s’inquiètent si leur enfant dort peu la nuit, sans prendre en compte le sommeil global sur 24h. Pourtant, une sieste longue peut parfaitement compenser un coucher plus tardif ou un réveil précoce.
Chaque enfant a des besoins différents. L’important est d’observer son niveau d’énergie, son humeur, sa capacité à se concentrer… plutôt que de se fixer un nombre d’heures rigide.
3. Être présent au moment du coucher
La simple présence physique ne suffit pas. Pour l’enfant, il est essentiel que le parent soit vraiment disponible émotionnellement au moment du coucher, afin de créer un climat de confiance et de sécurité.
Installez-vous avec lui, regardez-le dans les yeux, répondez à ses besoins affectifs : ce sont ces petits gestes de présence qui font toute la différence.
« Il ne s’agit pas seulement d’être dans la maison mais vraiment d’être avec eux. Il est nécessaire qu’ils ressentent ce moment d’accompagnement sinon il risque de penser que ce n’est pas le moment de s’endormir », explique Sandra Menoni.

4. Créer une ambiance sereine et sécurisante
Le coucher ne doit pas être un moment de tension ou de précipitation. Plus l’ambiance est calme, prévisible, douce, plus l’enfant pourra lâcher prise et s’endormir paisiblement.
La philosophie Sleep Sense valorise un retour au calme progressif, qui permet à l’enfant de développer une forme d’autonomie dans son endormissement, tout en sentant qu’il n’est jamais seul.
Une lumière douce, des voix basses, une routine stable, un doudou rassurant : autant d’éléments qui favorisent un endormissement serein.
5. Valoriser les progrès avec encouragement
Même les petits pas comptent. Un enfant qui a réussi à s’endormir seul, à rester calme ou à verbaliser une peur mérite d’être félicité. L’encouragement ne doit pas dépendre d’un résultat parfait, mais du chemin parcouru.
« L’encouragement, c’est le fil rouge de l’éducation. Féliciter son enfant est primordial, il doit savoir qu'il a fait une action positive qui a un effet positif sur ses parents, ses progrès deviennent alors spectaculaires », confirme Sandra Menoni.
Des effets visibles sur toute la famille
Un sommeil de qualité n’a pas seulement des effets sur l’enfant : c’est toute la vie familiale qui en est transformée. Quand le rythme est plus serein, les relations s’apaisent, les apprentissages sont facilités, et chacun retrouve une forme d’équilibre émotionnel. Si malgré les conseils dispensés dans cet article, le sommeil de votre enfant est perturbé, n'hésitez pas à consulter un·e spécialiste du sommeil de l'enfant. Parfois, un regard extérieur permet de mettre le doigt, en toute bienveillance, sur l'élémentqui entraine un dysfonctionnement.
Un enfant plus serein, un parent moins épuisé
Un enfant bien reposé est moins irritable, plus coopératif et plus joyeux. Il est plus en mesure de gérer ses émotions, de jouer calmement. Un bon sommeil améliore sa concentration. À l’inverse, le manque de sommeil peut engendrer des pleurs, des colères, des oppositions fréquentes.
Pour les parents aussi, le sommeil de leur enfant est un enjeu de taille. Le manque de repos, les nuits hachées, les endormissements interminables peuvent générer une fatigue extrême, voire un épuisement parental. Améliorer le sommeil de l’enfant, c’est aussi permettre au parent de se reposer, de se recentrer, de respirer.

Une ambiance familiale plus apaisée
Lorsque les soirées se déroulent sans lutte ni stress, et que les nuits sont plus calmes, c’est toute la dynamique familiale qui s’en ressent. Les tensions diminuent, la communication s’améliore, et les moments de qualité deviennent plus nombreux.
Le coucher peut même devenir un moment précieux de connexion émotionnelle, où se tissent des liens profonds à travers un livre partagé, une discussion tendre ou un câlin du soir.
Plus de concentration et de plaisir à apprendre
Nous l'avons expliqué, un bon sommeil améliore les fonctions cognitives : attention, mémorisation, compréhension, créativité. Un enfant qui dort bien est plus réceptif aux apprentissages, que ce soit à la maison ou à l’école.
C’est aussi un enfant qui prend plaisir à apprendre, car il a l’énergie et la disponibilité mentale pour explorer, poser des questions, essayer de nouvelles choses. En classe, cela se traduit par une meilleure participation, un comportement plus calme et une plus grande capacité à persévérer dans les activités.

À l’école aussi, un accompagnement bienveillant
L’accompagnement du sommeil ne s’arrête pas aux portes de la maison. Dans les crèches et écoles maternelles du réseau Esclaibes, le respect du rythme propre à chaque enfant est au cœur de notre démarche pédagogique. Le sommeil y est vu non comme une contrainte, mais comme un besoin fondamental, indissociable du bien-être et des apprentissages.
Respecter les besoins de sommeil des tout-petits
Dans nos structures d’accueil de la petite enfance, chaque enfant est écouté dans son rythme. Certains ont besoin de longues siestes, d’autres de moments de repos plus courts ou décalés. Les professionnels ajustent les propositions de sommeil en fonction de l’âge, des besoins observés et de l’évolution de chaque enfant.
Les siestes ne sont jamais imposées, mais proposées dans un environnement calme, rassurant, avec des rituels repérés qui aident à l’endormissement.
Une approche globale : confiance, bien-être, rythme de l’enfant
Tout comme à la maison, l’environnement sécurisant et la qualité de la relation adulte-enfant jouent un rôle déterminant. Dans les crèches et classes maternelles Esclaibes, les enfants évoluent dans un cadre apaisé, porté par des adultes bienveillants et formés à l’écoute de leurs besoins physiologiques et émotionnels.
Cette approche globale favorise la confiance, l’autonomie et le respect du corps – des valeurs fondatrices de notre pédagogie.
L’importance du calme dans l’environnement scolaire
Pour bien dormir, il faut se sentir bien, tout simplement. C’est pourquoi nos équipes veillent à proposer des journées équilibrées : moments actifs et temps calmes s’y succèdent harmonieusement. Les ambiances Montessori favorisent naturellement la sérénité : mobilier à hauteur d’enfant, lumière douce, bruits maîtrisés, rituels réguliers.
Même pour les plus grands, des temps de relaxation, de lecture ou de retour au calme sont intégrés à la journée, pour permettre à chacun de retrouver son équilibre et recharger ses batteries.
Le sommeil, un apprentissage doux qui repose sur la sécurité affective
Le sommeil n’est pas une bataille à gagner, mais un chemin d’apprentissage à accompagner avec douceur, constance et confiance. Plus les enfants se sentent en sécurité émotionnelle, plus ils peuvent se détendre, lâcher prise et entrer sereinement dans le sommeil.
Dans nos crèches et écoles, nous accordons une grande importance au bien-être global de l’enfant, à commencer par son sommeil, véritable socle du développement.
Envie d’en savoir plus sur notre approche du bien-être et de l’éducation respectueuse ?
Découvrez les écoles et crèches du réseau Esclaibes International Schools, où chaque enfant évolue à son rythme, entouré d’adultes bienveillants et passionnés.
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